Le gouvernement a prévu de tester, dès 2012, des zones de restrictions aux véhicules les plus polluants, dans six agglomérations françaises. Le Grand Lyon est sur la liste.
La ministre de l’Environnement Nathalie Kosciusko-Morizet a récemment annoncé une phase d’expérimentation visant à limiter, voire interdire la circulation ou le stationnement des véhicules les plus polluants dans certaines zones définies des centres-villes.
Le Grand Lyon participera à ce programme pendant trois ans, aux côtés de cinq autres collectivités : Grenoble-Alpes Métrople, Clermont Communauté, Pays d’Aix, Plaine Commune (Saint-Denis) et Paris.
Concrètement, ce projet-test se traduira dès 2012 par la mise en place de « zones d’action prioritaires pour l’air » (Zapa), où « l’accès aux véhicules contribuant le plus à la pollution atmosphérique sera limité, voire interdit ».
NKM a précisé que ces mesures devaient répondre à une logique de « reconquête du centre-ville » parce qu’un « centre-ville pollué » a-t-elle dit au micro de RTL, n’est « de toute façon, pas attractif ».
Ce type de zones de restriction urbaines, « plus juste » qu’un système de péage a estimé la ministre, a déjà été expérimenté dans plusieurs dizaines de pays d’Europe, ce qui a permis d’y engager une réduction de la pollution atmosphérique, « de 20 à 40 % ».
Engagée dans le même programme, laVille de Paris étudierait notamment la possibilité d’instaurer des zones interdites aux 4×4 et aux vieux diesels, recensés comme les véhicules les plus polluants.