Selon une étude de PwC, l’attractivité de Lyon se détache de celle des autres villes françaises grâce à la qualité de son cadre de vie et sa dimension internationale.
Une nouvelle étude sur le niveau d’attractivité des métropoles françaises vient de paraître. Elle émane cette fois du cabinet d’audit et de conseil PwC qui s’est focalisé sur trois thématiques pour déterminer la compétitivités des grands territoires urbains qui parsèment l’Hexagone : au « capital économique » et à la « qualité de vie », l’enquête a ajouté « le potentiel et la connexion au monde », facteur clé propre à mesurer la visibilité de telle ou telle ville dans une économie globalisée où le raccourcissement des distances et l’affaiblissement des frontières coïncide avec l’instantanéité des moyens de communication.
La combinaison de ces différents critères placerait, de justesse, Lyon (598 points) devant Paris (592). Dans le Top 10, suivraient Toulouse (546), Bordeaux (525), Strasbourg (480), Lille (471), Nantes (466), Grenoble (462) et Rennes (448). Selon PwC, Lyon ferait la différence avec la capitale grâce à la qualité de son cadre de vie* (+30 points), une avance qui lui permet de « compenser sa deuxième place derrière Paris sur les deux autres thèmes ». Selon Fabrice Francillon, directeur chez Pwc et coordinateur de cette étude, Lyon et Paris sont à quasi égalité « sur certains ratios économiques nationaux, notamment sur les taux d’emploi et le chômage longue durée qui sont similaires entre les deux villes ».
Concernant le capital économique, « Lyon talonne le modèle parisien grâce aux résultats obtenus sur les indicateurs relatifs à la qualité du marché du travail local et au poids économique ». PwC signale même que « Paris affichant un taux de création d’entreprises relativement faible » par rapport à sa population, contrairement à Lyon.
*Cette notion croise plusieurs indicateurs : « Transports et mobilités », « Infrastructure Urbaines », « Environnement », « Santé », « Culture et Loisirs » et « Vie de la Cité ».