Depuis 2013, le coût des parkings lyonnais a progressé de +14%, indique une étude conduite par l’association de consommateurs UFC Que Choisir. C’est très élevé, mais moins qu’à Bordeaux, champion de l’inflation (+19%) sur la période observée.
Se garer en milieu urbain coûte toujours plus cher. A Lyon, les tarifs proposés aux automobilistes ont fortement progressé ces deux dernières années : le niveau de facturation, évaluée par l’UFC Que Choisir, y serait en hausse de +14% entre 2013 et 2015. C’est la pire inflation relevée en France, après celle de Bordeaux, explosive (+19%). A Paris, Lille et Marseille, les hausses tarifaires ont été élevées, mais leur rythme a suivi une courbe plus modérée (+11% pour la capitale, +10% pour la métropole nordiste, et +9% pour la Cité Phocéenne). A Toulon et Nice, les surcoûts atteignent respectivement +4% et +3%, et les prix n’ont pas bougé à Grenoble (0%) ou Nancy (0%). A Toulouse, ils auraient même légèrement reculé ces deux dernières années (-1%).
Effet pervers du tarif au quart d’heure ?
A Lyon, le prix moyen horaire des parkings se situe aux alentours de 2,25 €. C’est beaucoup moins qu’à Paris (3,7 euros). Nice est également au-dessus (2,76 €), comme Toulouse (2,78 €), Marseille (2,6 €), Grenoble (2,5 €) et Bordeaux (2,52 €). Les tarifs sont inférieurs en revanche à Toulon (1,64 eurso), Nancy (1,6 euro) et Lille (1,98 euro).
Au niveau national, l’UFC Que Choisir mesure une hausse moyenne de +7% entre 2013 et 2015. Sur la même période, la collectivité dirigée par Gérard Collomb pulvérise donc cette tendance.
Pour dresser ce bilan, l’UFC a sondé 588 parcs de stationnement à travers la France, et passé au crible quelque 250 000 places de stationnement en milieu urbain.
L’association impute ces hausses de prix à la nouvelle facturation au quart d’heure qui aurait incité les gérants de parkings, souvent privés, à revaloriser leur tarification horaire.