Dans le cadre du Grand Emprunt lancé par l’Etat pour soutenir la recherche universitaire, le pôle lyonnais postule à une dotation de 1,2 milliard.
Cette dotation en capital lui fournirait la force de frappe nécessaire pour engager un plan d’investissement de 410 millions d’euros sur dix ans.
L’idée est de s’appuyer sur le potentiel de l’Université de Lyon (18 établissements, 130.000 étudiants, 11.500 salariés, 7.000 chercheurs, 130 laboratoires principaux) pour en décupler, à terme, le rayonnement international en attirant des chercheurs étrangers de haut niveau, juniors ou seniors, et les inviter à s’y installer sur des périodes longues de cinq à dix ans.
Cette ambition s’appuie sur un projet concret, Idex, destiné à booster quatre disciplines : la santé (cancérologie et neurosciences, en particulier), le développement durable (chimie propre, gestion de l’eau et des déchets), modélisation des systèmes complexes et l’interculturalité.
Rappelons que ce projet s’inscrit dans le cadre de l’appel à projets Initiatives d’excellence, financé par une partie du Grand Emprunt lancé par l’Etat pour soutenir et développer la recherche universitaire en France.
Le document de candidature qui sera remis à Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur, englobe le campus stéphanois dans le projet Idex puisque celui-ci vise à faire de Lyon-Saint-Etienne une « métropole de l’innovation » (Intitulé du dossier).
La gestion des fonds octroyés dans le cadre du projet Idex seront confiées à « la future fondation de l’université de Lyon, issue de deux fondations scientifiques existantes ». (source : les Echos).