Il ressort d’une étude menée par l’InVS (Institut de Veille Sanitaire) que la pollution fait perdre 5,7 mois d’espérance de vie à la population lyonnaise.
4e ex-aequo sur 9. Pile au milieu, quoi. Mieux que la lanterne rouge Marseille, certes, n’empêche, au-delà du classement plus ou moins anecdotique de Lyon aux côtés d’autres villes de France, les chiffres du projet Aphekom, étude menée par l’InVS (Institut de Veille Sanitaire) sur les liens entre pollution atmosphérique et espérance de vie, interpellent. Les habitants de Lyon perdraient ainsi quelque 5,7 mois d’espérance de vie à cause, donc, de la pollution atmosphérique touchant la ville.
A croire que le préfet de la région Rhône-Alpes, Jean-François Carenco, avait anticipé ces chiffres, grandement liés au trafic automobile, puisqu’il a pris jeudi 3 mars 2011 un arrêté prévoyant de diminuer de 20 km/h la vitesse maximale autorisée par rapport à celle annoncée, si celle-ci est supérieure à 70 km/h. Au moins durant une journée, celle de ce vendredi 4 mars.