Jean-Michel Aulas a choisi de demander de l’aide au garde des Sceaux, Michel Mercier, pour débloquer la situation quant à la construction de son Grand Stade.
Il n’en peut plus, Jean-Michel Aulas. A la perspective probable de voir son Olympique Lyonnais achever une troisième saison consécutive sans titre sous l’ère Claude Puel, s’ajoutent des bâtons mis dans ses roues pour la construction de son – déjà controversé – Grand Stade de Décines. Car entre le maire de Lyon Gérard Collomb qui refuse de demander au préfet l’ouverture des neuf enquêtes d’utilité publique tant que le gouvernement n’a pas publié la déclaration d’intérêt général (DIG), et le premier ministre François Fillon qui fait traîner cette déclaration depuis huit mois…
Trop, c’est trop pour JMA. Lui qui avait effectué sa demande de permis de construire en janvier 2011 et voulait voir les travaux débuter avant la fin de cette même année, espère encore malgré tout : « Jusqu’à fin avril, c’est encore bon. Après, on va prendre trois mois de retard. »
2. Quitte à passer par les tribunaux
Mais il a beau encore espérer, il n’empêche qu’Aulas commence à perdre patience : « On est pris en otage pour des raisons de politique politicienne. » Et il n’hésite pas à passer par la case menace, n’excluant pas d’« attaquer l’Etat ou le Grand Lyon, en fonction de l’origine du préjudice ».
On n’en est pas là, et en attendant une éventuelle saisie des tribunaux, le président de l’OL fait appel à Michel Mercier, le garde des sceaux. Lequel enfilerait pour le coup son costume de médiateur : « Il est président du conseil général, signataire du projet, et haut membre du gouvernement. Je lui lance un appel pour qu’il provoque ce consensus et ce rassemblement. » (source : Le Progrès).
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